Culture | Kultur

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Sur le plan culturel les habitants de Dombiadji ont hérité des coutumes et traditions ancestrales dominées par des danses et des masques, qui constituent tout un ensemble de valeurs spirituelles et de références culturelles. Ces masques représentent l’abstrait et le réel. Elles incarnent l’objet curieux qui attire ou qui fait peur. Généralement ce sont des rituelles d´initiation.
Il existe 3 sortes de danseurs différents par le nom qu´ils portent, le costume qu´ils revêtent et le rôle qu´ils jouent: Le Köörè,
le Siimo (ou Baabawi), et le Simowoulin.

Ils ne portent le costume qu´à l´occasion d´une cérémonie familiale (Circoncision, excision, fête de la guérison des jeunes filles excisées, etc…).
Les costumes sont entièrement faits en matière végétale. On exige pour leur confection les éléments des plantes toutes désignées, bien connues qui demeurent toujours les mêmes, dont la préférence n´est point dictée par hasard. On remarque que tous les végétaux dont les éléments sont utilisés à la confection de ces costumes sont des plantes médicinales qui entrent dans la pharmacopée indigène. De la plante choisie, c´est l´écorce ou le rameau qui est utilisé. Et les plantes favorites sont : le Kahi, le Rônier et le Barkè.

Le Kooré, le Simowoulin et le Siimo dansent. La compétence revient au dernier. Il danse toujours en dernier lieu. Il a l’adresse, la technique et surtout l’expérience.

Quand le Kooré, le Simowoulin ou le Siimo dansent, tous les spectateurs sont tenus de rester découverts durant toute la danse.
Le Kooré parle ou plutôt il émet des sons, balbutie. Il en a le droit.
Le Siimo, lui, ne parle jamais, il est réduit au mutisme total. Tant qu’il est dans son costume, il ne doit pas faire entendre sa voix.
Il est important de signaler que ces pratiques culturelles sont importées des captifs de guerre du Fouta Djallon, qui les abandonnent petit à petit au profil du modernisme et de l´immigration vers les grands centres urbains, les pays voisins ou occidentaux à la recherche du travail ou à l´amélioration de leurs conditions de vie.

Il existe d´autres pratiques culturelles très populaires à Dombiadji, il s´agit des masques Landouma et Mandé communément appelées Köösö, Koumpo ou le Gangouran (ou Kankouran).



Auf kultureller Ebene haben die Bewohner von Dombiadji die Bräuche und Traditionen ihrer Vorfahren übernommen, die von Tänzen und Masken dominiert werden, die eine ganze Reihe von spirituellen Werten und kulturellen Bezügen darstellen. Diese Masken repräsentieren das Abstrakte und das Reale. Sie verkörpern das neugierige Objekt, das anzieht oder Angst macht. In der Regel sind es Initiationsrituale.

Es gibt drei Arten von Tänzern, die sich durch ihren Namen, das Kostüm, das sie tragen, und die Rolle, die sie spielen, unterscheiden: Der Köörè, der Siimo (oder Baabawi) und der Simowoulin.

Sie tragen das Kostüm nur bei Familienzeremonien (Beschneidung, Beschneidung, Heilungsfest für beschnittene Mädchen usw.).
Die Trachten werden vollständig aus pflanzlichen Materialien hergestellt. Für die Anfertigung der Kostüme werden die Bestandteile von ganz bestimmten, wohlbekannten Pflanzen benötigt, die immer gleich bleiben und deren Vorliebe nicht zufällig ist. Es fällt auf, dass alle Pflanzen, deren Bestandteile für die Herstellung der Kostüme verwendet werden, Heilpflanzen sind, die in der einheimischen Pharmakopöe enthalten sind. Von der ausgewählten Pflanze wird die Rinde oder der Zweig verwendet. Die bevorzugten Pflanzen sind: Kahi, Rônier und Barkè.

Der Kooré, der Simowoulin und der Siimo tanzen. Die Kompetenz liegt beim Letzten. Er tanzt immer als Letzter. Er hat die Geschicklichkeit, die Technik und vor allem die Erfahrung. Wenn der Kooré, der Simowoulin oder der Siimo tanzt, müssen alle Zuschauer während des gesamten Tanzes unbedeckt bleiben.

Der Kooré spricht oder vielmehr gibt er Laute von sich, stammelt. Er hat das Recht dazu.
Der Siimo hingegen spricht nie, er ist auf völlige Stummheit reduziert. Solange er in seinem Kostüm steckt, darf er seine Stimme nicht hören lassen.
Es ist wichtig zu erwähnen, dass diese kulturellen Praktiken von den Kriegsgefangenen aus Fouta Djallon importiert wurden, die sie im Zuge der Modernisierung und der Migration in die großen städtischen Zentren, Nachbarländer oder westlichen Länder auf der Suche nach Arbeit oder besseren Lebensbedingungen nach und nach aufgeben.

Es gibt noch andere kulturelle Praktiken, die in Dombiadji sehr beliebt sind, nämlich die Landouma- und Mandé-Masken, die gemeinhin als Köösö, Koumpo oder Gangouran (oder Kankouran) bezeichnet werden.


 

Le Simowoulin 


Le Koore

Les artistes locaux
avec Famara Sanden


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